J'ai bien aimé visiter ce palais épiscopal, ce site historique et religieux...
Dès mon arrivée devant l'évêché, je me rend compte qu'il prend place de façon monumentale sur la place sainte-Glossinde.
Cette dernière tire son nom de l'abbaye fondé vers 604 par sainte Glossinde, fille du duc Wintron, comte de Champagne. Des constructions successives élevées au Moyen-Âge, il ne reste rien, excepté peut-être quelques travées d'une cave voûtée. Plusieurs remaniements sont effectués dès le 17e siècle sous l'abbatiat de Louise de La Valette, fille du duc d'Épernon, avec la reconstruction de la maison abbatiale. En 1717, la cuisine, le réfectoire et la salle capitulaire sont également reconstruits. Les murs de cette dernière sont ornées de fresques de Mangin. Labesse suivante, Marguerite Éléonore Hotman entreprend de faire reconstruire l'abbaye par les architectes Louis et Claude Barlet. La première pierre est posée en 1752 et les travaux prennent fin en 1757. Depuis 1802, l'abbaye est affecté à la résidence de l'évêque.
L'entrée de l'ancien palais épiscopal est un monument portail de style néo-classique construit en 1816 par l'architecte départemental Nicolas Derobe (1792-1880). Cette porte façade barre l'accès à la cour de l'évêché et s'élève sur deux niveaux de 5 travées. La partie centrale est mise en valeur par une saillie de soubassement sur lequel sont posés 4 monumentales colonnes à chapiteaux ioniques portant l'entablement en saillie, et ornée de gouttes. Les travées latérales en retrait sont délimitées dans leur angle par des pilastres à chapiteaux ioniques également. Le rez-de-chaussée est percé de baies quadrangulaires percées à cru et aveugle.
Au deuxième niveau, les fenêtres ont un cadre en ressaut et un appui orné de colonnettes. L'appui de la fenêtre axiale dominant la porte est décoré d'un écu sculpté où l'on distingue une tiare ornée de la colombe du Saint Esprit encadrée par deux branches de lauriers. Autour de l'écu se développe symétriquement deux cornes d'abondance torsadées emplies de fruits variés et de fleurs.
Cette façade est sans aucun doute inspirée de celle que l'ancien palais épiscopal (marché couvert) offre du côté de la place de Chambre.
Lorsqu'on pénètre dans la cour, la silhouette de l'église Sainte-Glossinde se dresse à gauche du quadrilatère. La grande tour dont elle était munie a été malheureusement détruite.
Pour continuer la visite touristique sur Metz et avoir mes explications sur l'église Sainte-Glossinde, je vous suggère d'aller sur l' avis que j ai laissé dans Google Map...
Sinon, pour continuer notre visite touristique de Metz, nous pouvons maintenant nous diriger vers la colonne de Merten située à l'entrée de la rue Serpenoise, puis vers l'Hôtel de Gargan, ou vers l'hôtel Saint-Livier à proximité, ou vers l'hôtel de Gournay construit au 15e siècle, ou vers la maison de Rabelais au n°5 En Jurue.
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Merci. Best regards. Éric Tison. F-57 Moselle.